Le confort c'est pas pour les cyclistes, signé: SNCF.

Publié le par travisa

La semaine dernière, un mien collègue me rend visite pour la semaine afin d'essayer de résoudre un passionnant problème algorithmico-combinatoire, venant de Nancy il opte pour le train de nuit, qui, oh merci madame SNCF, prends les vélos. Super, vu que j'héberge ce mien collègue chez moi, on va pouvoir partager mes 30 kilomètres quotidiens.

Ben madame SNCF a dit non. Mon collègue trouve qu'il est un tout petit peu plus facile de caser ses deux mètres (*) dans une couchette de première classe qu'une de seconde classe, et bien on ne peut acheter un billet vélo que si en voyage en seconde. Je voudrai bien qu'on m'explique la justification d'une telle limitation.
« Je veux payer pour mon vélo, je veux payer pour mon confort.
- Non, monsieur les cyclistes ça a pas besoin de confort.»
Bon il a donc embarqué avec son vélo sans avoir le supplément vélo et ne s'en est acquitté que dans le train. En plus, le train qui prend les vélos avait oublié son compartiment vélo on ne sais où, et donc le vélo a voyagé dans un compartiment voyageur vide d'un train qui heureusement n'était pas plein.

J'avais déjà eu personnellement le coup de la voiture vélo oubliée. En partant en vacances avec madame l'été dernier. Antibes-Vesoul via Belfort (pour continuer en vélo), on avait bien acheté les billets vélos avec couchettes de seconde classe, mais niet pas de compartiment vélo. Là aussi il a fallu que le personnel du train trouve un compartiment ou caser nos engins.
Sinon, j'ai déjà fait plusieurs fois le coup de monter dans le train sans le supplément vélo, parce que le supplément vélo c'est vendu uniquement au guichet en même temps que le billet voyageur, donc pas question d'acheter son billet sans savoir si on va prendre son vélo ou pas et pas question de l'acheter sur le web. Donc, disais-je,  j'ai déjà pris plusieurs fois le train de nuit sans le billet vélo, et ça s'est presque toujours bien passé, on monte le vélo, on va voir le contrôleur en lui disant que on a pas pu acheter le billet vélo, et le contrôleur fait, ou ne fait pas payer le supplément. Juste une fois j'ai eu des problèmes avec le contrôle en début de quai avec qui j'ai du parlementer un bon moment (c'était à Nancy en revenant de chez un mien collègue qui fait deux mètres).

Voilà, maintenant je préfère voyager avec le vélo pliant, comme ça ya plus de problèmes avec les billets vélos.

Olivier


(*) les deux mètres du collègue font que j'ai aussi un peu de mal pour lui prêter un de mes vélos surnuméraires sans que ses genoux cognent dans le guidon.

Publié dans transports en commun

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article